Dartmouth (N.-É.), le 30 octobre 2025 – À la suite du lancement du rapport « L’essor de la francophonie en Nouvelle-Écosse : entre fierté, progrès et défis » du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), présentant les progrès et les défis liés à l’éducation en français langue première dans la province, la FANE réaffirme son appui au CSAP dans ses démarches visant à faire respecter les droits constitutionnels garantis par l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le rapport souligne que 24 585 enfants sont admissibles dans les écoles du CSAP, mais seulement 6 763 y sont inscrits (27,5 % des élèves admissibles). Ce rapport signale que de nombreux parents ayants-droits (parents dont les enfants sont admissibles aux écoles du CSAP) choisissent d’envoyer leurs enfants dans des écoles d’éducation anglophones, car : le transport à une école du CSAP est trop long et pénible pour l’élève, les infrastructures des écoles ne répondent pas à la demande, ou encore, ces écoles n’ont pas les facilités et des installations à la fine pointe pour offrir des activités scolaires et parascolaires du même calibre que leurs homologues anglophones.

Défis et besoins identifiés

1) Accès insuffisant aux écoles francophones pour les élèves admissibles;

2) Besoin d’infrastructures scolaires supplémentaires et de services de transport adaptés;

3) Nécessité d’un financement stable et équitable pour le réseau scolaire francophone.

Recommandations au gouvernement de la Nouvelle-Écosse

1) Assurer un accès réel à une éducation en français langue première pour tous les élèves admissibles;

2) Garantir un financement équitable et durable pour le réseau du CSAP

3) Soutenir l’autonomie du CSAP dans la planification et la gestion de l’éducation en français.

« L’accès à l’éducation en français est une priorité pour développement de la communauté acadienne ! Le CSAP est un membre institutionnel de la FANE et sa mission s’inscrit pleinement dans notre vision du développement global de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse », souligne la présidente, Denise Comeau-Desautels. « Il est essentiel de garantir aux ayants droit de la province une éducation en français langue première équivalente aux conditions dans les écoles anglophones. Il faut améliorer continuellement l’expérience de tous ceux qui fréquentent les établissements du CSAP afin d’assurer la vitalité et la croissance de la francophonie. »